Les photographes amateurs adorent notamment prendre des photos de paysages, mais également d’architecture. Après tout, tout le monde a essayé au moins une fois dans sa vie de photographier un bâtiment, une maison, un monument ou encore un pont. Il est important tout de même de maitriser les bases de la photographie d’architecture avant de se lancer dans le domaine.

Le photographe d’architecture : un pro des perspectives

La discipline qu’est la photographie d’architecture est assez complexe. Pour pouvoir être qualifié de photographe architecture, il faut avant tout avoir la maitrise des perspectives. Sans cette maitrise en général les photos ont tendance à converger vers le haut du cadre pour ce qui est des lignes verticales des bâtiments. Ce phénomène s’explique aisément par le fait que les photographes amateurs choisissent un grand-angle ou une focale courte lors de la prise de vue.

En effet, une photographie prise en contre-plongée n’est pas parallèle avec le sujet. C’est le cadre d’un effet de perspective. Le photographe professionnel lui est capable de comprendre la question de perspective et d’en jouer à son avantage. Certains usent également du redressement de perspectives au post-traitement. Il existe de nos jours de nombreux logiciels de retouche dont Photoshop ou lightroom et autres. Les professionnels ont également tendance à faire usage d’un objectif qui est dédié à la photo d’architecture.

Le photographe d’architecture : les problèmes de distorsion

Le photographe architecture novice a tendance à rencontrer des problèmes de distorsion. Ce qui n’est pas le cas du professionnel. En effet, la distorsion contrairement à l’effet de perspective est un défaut optique. Cela provient de la qualité des objectifs en général. Il est question d’avoir de la distorsion selon ce point. La question qui se pose est donc la suivante : comment le photographe peut-il reconnaitre une distorsion ? Une distorsion se manifeste en général par une incurvation des lignes qui sont présentes sur le sujet de photographie. Cette incurvation est plus ou moins marquée en fonction des talents du photographe et de la qualité de son équipement.

Dans le cadre de la photographie d’architecture, cela se manifeste par une courbure des bâtiments et monuments avec des lignes droites en général. La distorsion peut être typique dans le cas d’un objectif ultra grand-angle par exemple. Mais cela peut facilement se corriger avec l’aide d’un logiciel de nos jours. Pour rappel, la distorsion est fréquemment retrouvée avec des objectifs grand-angle. C’est aussi le cas dans l’optique d’une focale courte. C’est également le cas lorsque le photographe amateur fait usage d’un objectif fisheye.

Le photographe et la lumière

Peu importe de quel type de photographe il s’agit, la maitrise de la lumière est un principe de base. En effet, la lumière joue un rôle important dans la réussite des images et une photo d’architecture ne fait pas exception à la règle. Il est important de privilégier une belle lumière. Il est donc recommandé ici de choisir le meilleur moment pour photographier le sujet. Il faut prendre en compte l’orientation du bâtiment et la façon dont ce dernier est éclairé par le soleil. Il faut prendre en compte la lumière naturelle, mais aussi la lumière artificielle.